mercredi 24 juillet 2013

Sesimbra

Après quelques hésitations, on prend l'option la plus raisonnable : nous n'irons pas en Algarve cette année. C'est trop loin. La prochaine étape, la plus méridionale, c'est la péninsule de Sétubal. On file donc vers le Sud.

Il nous faut passer Lisboa. Un peu d'appréhension face au flux de voitures et à la multitudes de possibilités de se perdre... Mais on se débrouille plutôt pas mal. On s'offre le luxe de dévier de l'itinéraire prévu pour passer prendre des recharges de gaz au décathlon... Maé roupille toute la matinée dans le camion.


On passe le Tage par le pont du 25 avril et on arrive à destination (en se perdant quand même un peu...). Sur place, le camping d'Aldeira do meco est super décevant. Il est entièrement consacré au mobilhome. Les camions et les tentes sont relégués à un pauvre parking à l'entrée ou à une zone peu ombragée et en pente derrière les sanitaires. Et la piscine est payante (et chère). Certes, il y a la vue mer, mais ça ne compense pas.

On change d'avis. On pousse jusqu'à Sesimbra, même si la description de la ville par le routard n'est pas terrible.

La première impression est plutôt agréable : on visite le château Maure qui domine la ville et la vue sur la baie est splendide.


Le camping, municipal, est également très agréable : l'accueil est fort sympathique. Il n'y a pas beaucoup de monde, surtout des habitués en caravane.

On s'installe (ce qui n'est pas le plus simple : bien choisir son emplacement, à l'ombre, à l'abri du vent, avec un sol pas trop dur et surtout SANS FOURMIS!).

Puis pour les filles, on file à la plage. La ville n'a rien de bien folichon. On dirait une ville balnéaire de la côte espagnole : au départ, un mignon village de pêcheur, mangé petit à petit par le tourisme de masse. ça veut dire quelques ruelles mignonnes entourées de beaucoup d'immeubles. La plage se réduit à une mince bande de sable, et une toute petite partie de cette bande est libre de parasol et de transat payant. Pas vraiment ce que l'on recherche... Le pompon, c'est le stationnement difficile et payant jusqu'à 22h. On sait alors que Sesimbra ne sera qu'une courte étape dans notre voyage.


Sur la plage, un vente fort se lève, rendant la baignade difficile, puis le simple fait de rester sur la plage franchement désagréable.

Cette impression globale plutôt négative sera sauvée par notre repas du soir. À la recherche d'un resto, on choisit, par hasard, celui qui sent bon, où la déco est simple et qui est bondé de familles portugaises. C'est le O Golfinho et c'est un excellent choix. Notre meilleur resto du voyage.

On se couche bien gavés.


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