mardi 18 août 2015

Andrin

On reprend la route. Les filles dorment (la nuit a été courte avec Adèle qui nous rejoint à 4 heures du mat'... Elle n'aime pas le camping...).

On longe la côte des Atsuries, entre mer et montagnes : l'autoroute est superbe (et oui, je ne pensais pas dire ça un jour !)...

C'est majestueux.

On fait notre pause pique-nique à Andrin, juste à côté de llanes. Et on découvre le dernier coup de coeur du voyage : une plage lovée entre deux falaises, qui se livre aux marcheurs, tout au bout d'une toute petite route.
 



Quelques vans squattent, à l'ombre des tilleuls, tout semble tranquille. Nous avons sans doute trouver notre destination pour l'été prochain...

dimanche 16 août 2015

Les Asturies

On se lève et on plit sous la pluie. Nos chemins se séparent : Do et cie filent vers Bilbao et nous en Galice.

Enfin, c'est ce que l'on aurait bien aimé faire. Mais on se perd. On tourne en rond. On passe enfin la frontière hispano-portugaise mais pas du tout à l'endroit escompté... On s'est carrément décalés vers l'EST. Vu le temps perdu et l'heure bien avancée,  ce ne sera donc pas la Galice mais les Asturies.

Quelle galère cette route qui n'en finit pas, qui serpente entre les montagnes, toujours sous la pluie.

Mais qu'est ce qu'il est glauque ce voyage, et ce village, et ce resto où on l'on mange pour super cher. La serveuse ne fait aucun effort pour nous expliquer le menu. Et profite même de la situation pour nous refourguer 4 menus alors que nos filles ne mangeront quasiment rien de leurs assiettes...

Décidément, je suis fâchée avec l'Espagne.

Et par hasard, au bout de ce périple, il y a Tapia.

Un port de pêche côtier charmant, du soleil qui pointe en soirée, avec sa lumière rasante sur la côte déchiquetée qui ressemble à la Bretagne, un camping où le personnel est aux petits soins, des plages à nos pieds, on est conquis.


Et je me réconcilie avec l'Espagne. Une autre Espagne, que je découvre. Sans français, sans personne en fait. C'est paisible.

On restera deux nuits.

Des spots de surfs, mais pas de vagues, un resto vraiment sympa, produits bio et frais,  (avec un patron qui nous parle en français, qui fait des blagues... une crème), une fête dans le centre ville. C'est clair, on est sous le charme de Tapia.


samedi 15 août 2015

Porto

Derniers jours dans la maison. On range et ça prend du temps. Les filles retournent 1000 fois dans la piscine.

Mais il faut bien partir...

On rend la maison à 10h et on part vers Porto.








Une ville superbe où les quartiers pauvres jouxtent les lieux touristiques. C'est magnifique. Il faudra revenir.


On dort à Vila Cha. Difficile de supporter le bruit du camping quand on a eu la chance d'être en location avant...

jeudi 13 août 2015

Sao Bernardino

Une journée qui commence pénard autour de la piscine.

Après le petit déjeuner, direction Sao Bernardino.

On va sur la plage. Le charme initial fonctionne toujours, même si la baignade est impossible car la mer est haute.


Je retrouve les rochers qui me fascinaient tant.

Et ce coup là, j'embarque un échantillon.


mercredi 12 août 2015

Nazaré

Aujourd'hui, on bouge ! 

Direction Sao Martinho do Porto, une baie presque fermée. La route est courte car c'est assez proche. La baie est belle. D'un côté, elle a été largement urbanisée; mais l'autre, à Salir do Porto, c'est resté sauvage. Évidemment, nous choisissons ce côté là pour pique-niquer. Nous sommes arrêtés par la pluie qui nous chasse vers nos voitures. Mais c'est de courte durée. Nous retournons nous installer au pied d'une très haute dune de sable. Les filles la grimpent puis la dévalent. Maé finit la tête dans la sable ; yeux, narines et oreilles sont panés...


Il fait beau et chaud.

Trop.

Nous décidons de partir pour Nazaré.



Nous nous garons assez facilement au Sitio, ce quartier perché qui surplombe la plage de Nazaré. Nous nous baladons dans les ruelles.



Les filles sont attirées comme des aimants par les boutiques de souvenirs qui jalonnent notre balade... Et il y en a des pelletées...


Nous prenons un A/R en funiculaire vers la ville basse. C'est le soir, nous choisissons de dîner chez "Maria Do mar", qui nous accueille gentiment malgré notre encombrante présence (9 dont une poussette dans un petit resto... on se serre mais ça passe!). Cette promiscuité facilite les rencontres. Nous engageons la conversation, en français, espagnol, portugais, anglais, avec un jeune couple qui nous vente la beauté des Açores... un prochain voyage peut-être ?

C'est excellent et hyper copieux. Adèle goûte le poisson. Elle adore. ça change des purées...




mardi 11 août 2015

Caldas do rainha

Le temps est gris. Et il fait fait pas chaud. Je sors les pantalons et les T-shirts manches longues.

Ce matin, c'est marché à Caldas. On tombe par hasard sur le marché aux poissons. ça donne envie. On craque pour 11 maquereaux. Mais ce que l'on cherche, c'est la marché aux légumes. Trouvé ! Les marchandes proposent des légumes de leurs champs ou leurs jardins. On fait le plein sous le soleil, qui est revenu. Adèle, avec ses cheveux blonds, fait sensation. Les portugais adorent les bébés et je me fais sermonner car elle ne porte pas de chapeau...

On rentre griller nos victuailles.

Après le repas, on file à la fabrique de céramiques locales. C'est kitchissime (jolis services de table en forme de choux, de fraises et autres végétaux...).

La journée se finit en arpentant les ruelles d'Obidos.

lundi 10 août 2015

Peniche

Aujourd'hui, chaque famille choisit une journée différente. Et pour nous, tandis que Do retourne à Obidos, ce sera plage à Peniche.

En arrivant, déception ! Il y a une brume marine intense : on ne voit pas à 30 mètres. On décide de rester quand même.


Pique-nique sur la plage en pull et, petit à petit, la brume se lève. Au fond, ce n'est pas si mal. Lo surfe, Adèle sieste dans la tente quechua; Maé joue. Et le hanneton nous fait une démonstration de surf : elle se hisse rapidement sur sa planche et glisse sur les vagues. La take off n'a plus de secret pour elle. Nous sommes épatées et très fiers.


On est rejoint par nos amis pour une baignade de fin de journée. On aurait bien aimé prolonger davantage par un resto de poisson mais c'est sans compter sur la brise marine qui revient, humide et froide, sur Baléal. On rentre se mettre au chaud !